Demon Slayer : Kimetsu no Yaiba – La forteresse infinie, immersion visuelle et récit captivant
Demon Slayer : Kimetsu no Yaiba – La forteresse infinie, immersion visuelle et récit captivant
Après une prise de contact limitée au nom et à la réputation de la saga, le spectateur découvre ce premier volet d’une trilogie annoncée, annoncé pour une durée d’environ deux heures et demie. L’expérience est loin d’être banale et se révèle rapidement intense.
Le film impressionne par une esthétique hybride qui mêle des personnages en 2D à des décors en 3D très détaillés, offrant un festin visuel et une énergie palpables pour le public.
DÉMONS CONTRE HUMAINS
Pour les fans, il peut être naturel de relier les enjeux et les figures à l’histoire précédente de la saga. Pour les nouveaux venus, l’entrée dans cet univers, situé dans le Japon du début du XXe siècle, reste accessible. Le protagoniste Tanjiro Kamado fait équipe avec les pourfendeurs de démons pour affronter Muzan Kibutsuji et les créatures qui se nourrissent d’humains.
Sorti en Suisse après avoir été l’un des films les plus rentables au Japon et après un vif succès outre-Atlantique, le long métrage s’ouvre sur la mort du chef des Piliers, l’un des neuf combattants les plus puissants des pourfendeurs. Cet épisode précipite Tanjiro, Zenitsu et Inosuke dans une forteresse infinie, mégalopole chaotique peuplée de monstres et dominée par les Lunes de Sang, les démons les plus redoutables.
PLUS QU’UNE SUITE DE COMBATS
À partir de là, le film enchaîne des combats spectaculaires entre les pourfendeurs et trois Lunes de Sang, avec des duels marquants entre Tanjiro et Akaza, Zenitsu et Kaigaku, et enfin Inosuke et Doma, démon sadique dont les éventails fonctionnent comme des lames.
L’attaque de la caméra ne se résume pas à une simple démonstration de puissance: la variété des techniques, qui associe éléments naturels, animaux et mouvements spécifiques, rend chaque affrontement unique et saisissant. Des flash-backs réguliers éclairent les origines et les traumatismes des personnages, offrant une dimension émotionnelle qui enrichit la compréhension des héros et de leurs adversaires démoniaques.
Cette approche permet de ressentir des enjeux plus intimes que de simples combats; on parcourt les deux heures et demie sans lassitude, privilégiant une vision graphique radicale et une dramaturgie qui annonce des suites prévues sur grand écran en 2027 et 2029. L’attente s’inscrit ainsi dans une dynamique qui dépasse le seul affrontement entre humains et démons.
Conclusion et contexte de sortie
Réalisé par Haruo Sotozaki, le film propose une expérience qui conjugue action intense, émotions des personnages et esthétique visuelle distinctive. Le travail sur les scènes de combat, les retournements narratifs et les tons sombres contribue à une impression durable et à l’anticipation des suites.
Note: 4/5
Rafael Wolf/sf
« Demon Slayer : Kimetsu no Yaiba – La forteresse infinie » est annoncé en salles romandes à partir du 17 septembre 2025.