Bodycams et sécurité ferroviaire : baisse des agressions contre la police des transports

Bodycams et sécurité ferroviaire : baisse des agressions contre la police des transports

Bilan des bodycams et effets sur la sécurité

Selon un communiqué publié lundi par les CFF, le nombre de voies de fait envers les policiers de la police des transports a reculé de 11% entre octobre 2024 et septembre 2025 par rapport à la même période de l’année précédente.

La diminution a été particulièrement marquée pendant la période hivernale, puis les cas d’agression seraient repartis à la hausse au printemps et en été, probablement en raison des nombreux événements. Sur douze mois toutefois, la tendance à la baisse de 11% est perçue comme un signal positif.

Activations et usages des caméras

Les caméras ont été activées 687 fois au total. Les policiers les ont arrêtées lors des contrôles à 485 reprises, car la situation s’était apaisée. Les enregistrements ont servi de preuve dans 202 affaires et 32 d’entre eux ont été remis à l’autorité de poursuite pénale. Pour près de la moitié des personnes interpellées, l’annonce de l’activation de la caméra a permis de désamorcer le conflit. Environ 90% des policiers estiment que la bodycam constitue un outil utile en intervention.

Vers une utilisation plus large et les enjeux juridiques

Les CFF envisagent d’élargir l’usage de ces caméras. Des assistants clientèle volontaires pourraient en être équipés dans le cadre d’un éventuel projet-pilote visant à évaluer la sécurité apportée par les bodycams pour ces agents. Des questions juridiques et de protection des données restent à clarifier.

Par ailleurs, d’autres mesures renforcent la sécurité du personnel et des voyageurs: après 22h, deux contrôleurs accompagnent tous les trains grandes lignes et la présence de la TPO est accrue. Les agents en contact avec le public reçoivent une formation approfondie à la désescalade, et la vidéosurveillance est renforcée dans les trains et gares.