Economiesuisse réorganise sa direction et exclut les représentants romands, suscitant des inquiétudes en Suisse romande
Contexte de la réorganisation
Economiesuisse a procédé à une réduction de sa direction, passant de dix à cinq membres. Selon l’AGEFI, aucune représentation romande ne figure désormais dans l’organigramme.
Répercussions pour la Suisse romande
Cette évolution est perçue comme une marginalisation de la région romande, qui accueille pourtant des acteurs économiques majeurs tels que Nestlé, Richemont, Givaudan et Logitech, tous inscrits au SMI, et où l’Arc lémanique se situe parmi les régions économiques les plus dynamiques du pays.
Éléments marquants au sein du lobby
La réorganisation survient alors que Genève est associée à un rayonnement économique, notamment à Washington, où cinq dirigeants basés à Genève ont été mis en avant pour leur rôle dans l’apaisement d’un conflit douanier avec les États‑Unis. Parmi eux figurent les responsables de MSC, Rolex, Richemont et Mercuria, des groupes de stature mondiale.
Réactions et déclarations
Le lobby tente toutefois de rassurer: Economiesuisse affirme comprendre l’importance de la Suisse romande pour l’économie nationale et promet bientôt la désignation d’un nouveau vice‑président romand. À ce stade, aucun plan n’est avancé pour la réintégration de la région dans la direction.
En parallèle, les Chambres de commerce romandes ont adressé une lettre officielle à la direction pour exprimer leur incompréhension et leurs craintes. Reste à savoir si ces voix seront entendues à Zurich.